Comment devenir dératiseur : Retour d’expérience sur ce métier
Peur ou répugnance. Voilà ce qu’inspirent les rats et les souris au commun des mortels.
Pour nous en débarrasser, certains en ont fait leur passion c’est le cas de Davy CATHERINE consultant en hygiène et CEO de la société Coplaclean, experte en dératisation, désinfection pour les professionnels et particuliers en Belgique.
Parcours d’une reconversion dans la dératisation
Il y a plus que 8 ans, après avoir évolué dans le milieu artistique, l’homme se fait engager dans une société de dératisation. Le bruxellois suit une formation de six mois et se passionne pour l’intelligence de ces rongeurs. D’ailleurs le dératiseur peut en parler durant des heures de ces petites bêtes poilues !
Davy créé sa propre société « Coplaclean » et depuis il est aux anges même s’il court par monts et par vaux à la traque de ces nuisibles.
Il visite ainsi appartements, restaurants, hôtels, cafés, boulangeries et industries… avec ses équipements au complet dans son fourgon.
« J’adore mon métier » Ce métier est si varié, avec l’inspection, les devis, l’application, la comptabilité et toutes ces rencontres si diverses ! Il précise que sa profession n’est pas si répugnante qu’on l’imagine. « C’est vrai que ce n’est pas un métier courant, mais éradiquer les nuisibles est un mal nécessaire pour l’écosystème ».
Zoom sur la dératisation
Les rats et les souris vivent toujours en famille et peuvent avoir une portée de deux milles descendants sur une année. D’ailleurs, la place Debrouckére grouille de millions rongeurs et le travail en dératisation ne manque pas puisque Bruxelles on compte deux rats par habitant.
On sait que ces muridés sont dangereux pour la santé. Leurs excréments transmettent des infections telles que la salmonellose, la maladie de weil. Débarqués par les bateaux marchands au 13ème Siècle, les rats d’égouts envahissent les villes, vivent en caste et sortent plus facilement en hiver. « Une dératisation efficace consiste à éliminer les rongeurs par la pose d’appâts rodenticides » et une prévention sans faille.
Il faut diversifier les moyens d’appâtage car les rats sont malins et reconnaissent les techniques des hommes « A croire qu’ils s’en amusent ». Quand ils auront remarqué la supercherie, ils changeront d’itinéraire. Puis, après un examen sérieux de la situation, il faut procéder au colmatage des fissures pour éviter une nouvelle invasion car les rongeurs peuvent se faufiler dans une fente et fissures de 1,5 cm.
Outre la dératisation, ce travail exige beaucoup de psychologie. « La présence de rats dans son domicile peut affecter le moral des habitants. Je suis là aussi pour les soutenir », confie-t-il. « J’ai beaucoup d’empathie. Je ne suis pas là pour les juger »
Dératiseur mais pas que ! Coplaclean élimine les punaises de lit
Outre la dératisation le conseil en hygiène se charge de détecter et d’éliminer tous les nuisibles. D’ailleurs, la société est spécialisée également dans le traitement des punaises de lit, lesquelles ont envahi les hôtels bruxellois ainsi que l’élimination des cafards.
On sait que, dans la lutte anti-punaises de lit, ce sont les touristes américains et qui voyagent beaucoup sont à la base de la propagation. Ils les ramènent dans leurs valises ces insectes piqueurs et envahisseurs et élisent domicile dans la literie ou les moindres interstices du bois. La nuit, elles sucent votre sang laissant des boutons et plaques rouges sur votre corps »